Photo - Château de Landsberg
Château de Landsberg
2e moitié 13e siècle - 16e siècle - 19e siècle à Niedernai (67210)
Photo - Château de Landsberg
Château de Landsberg

Dans la seconde moitié du 13e siècle, Niedernai a été doté d'un ensemble de fortifications dont l'une enserrait l'un des deux châteaux édifiés par les Landsberg. Il occupait le tiers du terrain dont la limite est donnée par le ruisseau Stadtbach. Le noyau primitif est constitué d'un donjon qui apparaît comme une ancienne motte castrale. Le donjon est ceint au nord d'une portion de rempart munie de deux tours. Au 19e siècle, l'architecte Albert Haas reçoit la commande du bâtiment de style Empire, situé entre le donjon et ce qui a pu être une partie de l'ancien logis seigneurial bâti au 16e siècle, mais remanié au 19e sous la forme d'un pastiche néo-Renaissance. Les dépendances élevées à la fin du 19e siècle par l'architecte Jehu de Strasbourg, comprennent deux écuries en face à face, dont l'une en pan de bois. La clôture néo-gothique et son portail orné du blason des Landsberg, témoignent de la mythologie familiale axé sur le souvenir. Le domaine est, en plus, un important spécimen alsacien de domaine composite, alliant un ensemble de plusieurs bâtiments incarnant chacun un style architectural propre.

Adresse
38 rue du Château
67210 Niedernai
Alsace
Période 2e moitié 13e siècle - 16e siècle - 19e siècle
Classement Le château sur l'assiette historique de son terrain en totalité, dont les éléments suivants : le donjon avec les tours Landsberg et de la glacière, son rempart, y compris les substructions et les murs arasés ainsi que tous les éléments lapidaires remployés y compris la colonne torse armoriée et la vasque conchoïdale entre donjon et grand logis seigneurial ; le tertre situé dans le parc au nord-est du donjon ; le grand logis y compris ses parties intérieurs ; l'ancien logis seigneurial dont la tour des Cigognes avec son escalier et son avant-corps et le bâtiment à pignons à redents adossé y compris la porte métallique Renaissance du premier niveau de la tour et tous les éléments lapidaires remployés ; la fontaine circulaire et le puits situés dans la cour ; les bâtiment des communs ; la chapelle funéraire à l'extrémité nord-est du domaine en totalité ; la clôture du domaine et son portail néo-gothique y compris le ponceau et les fragments de rempart subsistant sur le périmètre du domaine (cad. 01 84, 85, 87 à 92, 150, 94, 93, 186 188, 190, 192, 194, 196, 158) : inscription par arrêté du 30 janvier 2008
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