Edifice roman cité dès 956, seul édifice religieux à avoir échappé aux destructions de la fin du 16e siècle. La chapelle fut concédée aux Protestants en 1561, puis utilisée comme poudrière. En 1569, elle est vendue et reste à l'abandon. En 1657, Sainte-Eugénie est rendue au culte catholique et reste l'unique paroisse de la ville jusqu'en 1746. Les Visitandines s'installent dans le cloître, mentionné à l'est de l'église dans le dénombrement de biens de 1547, en attendant d'intégrer leur couvent en 1666. En 1792, la chapelle est vendue comme bien national. En 1877, elle est rachetée par le chanoine Couran pour être rendue au culte après des travaux qui lui donnèrent son aspect actuel. L'édifice présente deux périodes de construction : la nef du 10e siècle et le choeur du 15e siècle. Il a été dotée vers 1880-1885 d'une façade en ciment moulé néo-médiévale et surmontée de deux étages. Le retable néo-gothique qui occupe toute la travée du choeur serait l'oeuvre du sculpteur Roy ou Rey.
Adresse |
rue Sainte-Eugénie
30000 Nîmes
Languedoc-Roussillon
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Période | 10e siècle - 4e quart 19e siècle |
Classement | La chapelle en totalité (cad. EY 354) : inscription par arrêté du 20 juillet 2009 |
Contenu |