Il ne reste aucun vestige de la maison habitée au 15e siècle. D'importants travaux furent réalisés en 1599. En 1768, un nouvel alignement de la rue fut décidé par les consuls et un plan d'élargissement préparé par l'architecte Chirol. Entre deux chaînes d'angle à refends, les deux grands étages sont éclairés par cinq fenêtres chacun, au-dessus d'un rez-de-chaussée occupé par deux boutiques qui encadrent une entrée centrale. La porte d'entrée rectangulaire se compose de deux vantaux égaux, à grands panneaux aux encadrements arrondis aux angles. Ces panneaux s'ouvrent sous une imposte de bois sculptée de guirlandes qui accostent un médaillon ovale, surmonté d'une guirlande fleurie. Au-dessus de l'encadrement, la frise porte également un médaillon avec deux guirlandes à fleurs. Au premier étage, les grandes baies sont toutes des portes-fenêtres. Un couloir mène à l'escalier situé à droite du passage et en bordure d'une cour située au-delà. L'escalier s'élève de trois volées par étage, avec départ contre la cour. La rampe présente une alternance de grands panneaux et de pilastres, tous encadrés d'une grecque. Comme aux balcons, le remplage est constitué par des volutes très contournées, avec rebroussements. Des entretoises en demi-ovales cloisonnent les deux principales volutes du motif central, axé sur un motif à fleuron de tôle. Aux pilastres intermédiaires, un fer carré se replie aux quatre angles pour former une étoile à quatre pointes infléchies. Le palier d'étage communique avec une galerie qui longe le côté oriental de la cour. Cette galerie est bordée par un appui de fer forgé.
Adresse |
27 rue de la Madeleine
30000 Nîmes
Languedoc-Roussillon
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Période | 4e quart 18e siècle |
Classement | Rampe d'escalier en fer forgé (cad. I 106) : inscription par arrêté du 8 janvier 1964 |
Contenu |