Tronçons de l'aqueduc antique de Nîmes. Vestiges apparents ou enfouis. Pour ce qui est du canal du Pouzin, il semble difficile de séparer les deux tracés ; la question de l'adduction d'eau à Nîmes au 19e siècle n'est pas sans intérêt. Ce deuxième canal double une partie de l'aqueduc : au 19e siècle de multiples projets ont conduit à cet aménagement abandonné ; d'un diamètre supérieur (2, 20 à 3m) , cette conduite reprend le tracé antique jusqu'à lui être parfois superposée et il est alors très difficile de les distinguer l'une de l'autre ; Même si le gabarit plus important impose à certains endroits un rayon de courbure plus grand et donc un écart de 1 à 2m, le tracé récent reste proche et sur la même parcelle que celui de l'époque romaine. Le relief du terrain a varié entre l'antiquité et maintenant, des dépôts d'alluvions modifiant les courbes de niveaux et dissimulant des éperons rocheux responsables d'une légère déviation de l'ouvrage qui les contourne ; ceci à quelques mètres près seulement. C'est pourquoi la protection porte bien sur la totalité des parcelles et non pas sur une simple ligne. Chaque parcelle présente en fait une situation différente. Les vestiges archéologiques dégagés et fouillés sont de deux sortes : 1/ ceux qui présentent uniquement un intérêt scientifique peuvent dans certains cas être réenfouis, une grande partie étant déjà souterraine ; 2/ les parties visibles et notamment les ouvrages d'art comme les ponts peuvent mériter d'être présentés au public et devront être mis à l'abri des dégradations, y compris naturelles .
Adresse |
30210 Remoulins
Languedoc-Roussillon
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Période | Gallo-romain - 19e siècle |
Classement | Les vestiges archéologiques de l'aqueduc de Nîmes et les parcelles traversées ou bordées par son tracé (cad. AB 29, 34, 46, 47, 68, 77, 86, 92) : inscription par arrêté du 13 janvier 1998 |
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