Chapelle mentionnée en 1119. Au 12e siècle, un petit monastère rural fut établi dans le mas de Sainte-Colombe. Les bâtiments de la ferme furent construits sur les ruines de cet ancien monastère dont il ne reste que la chapelle. Le prieuré simple et régulier fut annexé, vers la fin du 16e siècle, au prieuré Saint-André de Camarignan. La chapelle est sans doute du 12e siècle et a subi l'influence de l'école romane provençale avec des arcs formerets entre contreforts intérieurs. La nef comprend deux travées d'inégale largeur. Quatre colonnes cylindriques ornent cette nef et sont surmontées de chapiteaux ornés de volutes et de feuilles d'acanthe. Le choeur est formé d'une petite travée avec formerets retombant sur des impostes décorées de dessins géométriques. Un bandeau surmonte ces arcs formerets et marque la naissance de la voûte en berceau. Ce même bandeau se prolonge à la naissance de la voûte en cul de four de l'abside. L'abside s'éclaire par une fenêtre ornée, à l'intérieur et à l'extérieur, de colonnettes avec chapiteau. La porte d'entrée de l'édifice, rectangulaire à linteau droit, est surmontée d'un tympan orné de bas-reliefs (sainte Colombe dans un médaillon est encadrée par deux anges ailés ; un troisième ange tient un rectangle orné d'un motif incertain). Ce tympan peut être un réemploi et serait peut-être d'époque romaine. Un petit clocher carré, dont le couronnement a disparu, s'élève sur l'angle sud-ouest.
Adresse |
Sainte-Colombe
30800 Saint-Gilles
Languedoc-Roussillon
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Période | 12e siècle |
Classement | Chapelle Sainte-Colombe : inscription par arrêté du 6 décembre 1949 |
Contenu |