Eglise Saint-Etienne

Une première église, disparue, eut son autel consacré en 917. Aucune partie de l'édifice actuel n'est antérieure au 14e siècle. Il ne semble pas que l'église ait eu à souffrir des guerres de Religion du 16e siècle, bien que la ville ait été enlevée par les Protestants, puis reprise en 1575 et ses fortifications rasées par Leviston. La surface de l'église a diminué depuis le 17e siècle, probablement suite à l'édification du mur de fond actuel, mur biais réduisant la longueur de la dernière travée et séparant la nef du presbytère aménagé entre les anciens murs. L'édifice a subi quelques restaurations et additions au 19e siècle : constructions des sacristies et de la chapelle nord, réparation de la chapelle sud reprise en élévation et voûtée, réfection de la partie haute du clocher dont la cloche fut transportée sur la tourelle adjacente et pourvue d'un support de fer forgé en 1895. En 1891, la fenêtre orientale du chevet, qui avait été murée, probablement pour la pose d'un retable, fut dégagée, mais le remplage ayant beaucoup souffert, il fut entièrement refait d'après le dessin. L'édifice est à nef unique, prolongée par un chevet polygonal plus étroit. L'unique entrée, au sud, est précédée par un clocher-porche à caractère fortifié. Ce porche est surmonté par une salle des gardes munie d'une archère à étriers pratiquée dans le mur sud et éclairée sur la nef par une grande fenêtre à double ébrasement. En 1895, le clocher-porche fut restauré et la cloche reportée sur la tourelle adjacente octogonale. Le portail, en arc brisé, est décoré de trois boudins en amande. La nef est de style languedocien, divisée en trois travées inégales par des doubleaux en coin émoussé reposant sur des piliers demi-circulaires à dosserets. De part et d'autre de la première travée sont situées deux chapelles latérales. La chapelle nord est entièrement moderne.