Cette habitation marque la préoccupation de sécurité engendrée par les guerres civiles du début du règne de Louis XIII. Toutes les ouvertures s'ouvrent sur une cour entourée de murs. Sur l'extérieur, à l'ouest, deux tours flanquent la façade, l'une contenant un pigeonnier, l'autre un escalier. Le corps principal a deux étages. Une porte avec auvent en charpente donne accès au rez-de-chaussée. Le comble a conservé ses deux épis en plomb ornés, de même que la tour d'escalier. Le bâtiment principal se prolonge au nord par un corps à rez-de-chaussée, chargé de deux lucarnes en pierre de même composition classique que celles du pavillon. Un petit mur sépare la cour de ce logis seigneurial de celle du domaine situé à l'ouest et qui comprend des bâtiments d'exploitation. Au nord-ouest, un autre enclos rejoint les précédents, protégeant le potager. Dans un angle se trouve un pavillon carré en ruine, la chapelle, qui a conservé les traces d'une peinture détériorées représentant un calvaire.
Adresse |
la Gaillardière
18100 Vierzon
Centre
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Période | 17e siècle |
Classement | Les façades et les toitures (cad. AS 5) : inscription par arrêté du 6 mars 1950 |
Contenu |