Rétablie en 1798 sur les bases d'un moulin à papier victime d'une crue en 1790, l'ancienne filature hydraulique de coton de François Plohais fut équipée d'une grande roue à aubes. L'ensemble fut acquis en 1833 par Edmond de Planet qui y installa des machines anglaises. Après un développement qu'interrompit un incendie en 1854, l'usine, dont les terrains avait été concédés gratuitement par la ville, fut mise à la disposition d'utilisateurs variés : manufacture de bleu de pastel, dite Indigoterie impériale, fabrique de blanchiment de toiles, fonderie et teinturerie. En 1872, de Planet produisait des machines agricoles, à côté d'une fabrique de produits de gluten et d'amidon et d'un atelier de construction de machines à vapeur et de fonderie. De 1891 à 1922, des fabricants de pâtes alimentaires, Péchégut et Myquel, occupèrent l'édifice, finalement donné aux soeurs des Missions Etrangères, avant de dépendre d'une paroisse. Le bâtiment qui subsiste correspond à celui du 18e siècle, comme en témoignent la forme des portes et des fenêtres ou le large avant-toit. La distribution intérieure a été modifiée et le niveau surélevé. L'édifice est un témoignage typique de la fonction omnibus du moteur hydraulique en milieu urbain.
Adresse |
37 rue des Amidonniers
31000 Toulouse
Midi-Pyrénées
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Période | 4e quart 18e siècle |
Classement | Façades et toitures (cad. AD 425, 426) : inscription par arrêté du 6 février 1991 |
Contenu |