L'établissement d'un monastère bénédictin au lieu dit la Magdelaine, détermina l'agglomération d'une population qui devint au début du 13e siècle l'une des plus fortes places de la Guyenne. C'est à cette époque probablement qu'elle fut entourée de fosses et de murailles (entre 1110 et 1224). En 1568, les guerres de Religion démolirent des pans de murs, des portes ainsi que des tours. Six portes composaient l'enceinte : au nord, la porte Bourgeoise ; à l'est, la porte Brunet ; à l'ouest, les portes des Chanoines et de Saint-Martin ; au sud, la porte Bouquère ou Bocquère et la porte Sainte-Marie. Une seule subsiste, la porte Brunet. L'enceinte avait une forme de quadrilatère se resserrant au nord. Des fossés entouraient les murs. Les portes communiquaient par des terres-plein à deux tours élevées dans les fossés. Un pont-levis faisait communiquer les tours avec la campagne. La porte principale était la porte Bourgeoise par laquelle les rois faisaient autrefois leur entrée dans la cité. Elle communiquait au-dehors à l'aide d'une chaussée pratiquée en travers du fossé et flanquée de murailles jusqu'à deux tours qui défendaient l'entrée du passage. Un conduit souterrain permettait de passer de ces tours dans l'intérieur de la ville. Les murs, au premier aspect, paraissent romans et n'étaient pas garnis de tours. En avant de la porte Brunet se trouve un cube de rocher sur lequel sont les fondations d'un châtelet.
Adresse |
33330 Saint-Émilion
Aquitaine
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Période | 1er quart 12e siècle - 1er quart 13e siècle |
Classement | Les remparts : classement par arrêté du 12 juillet 1886 |
Contenu |