Porte, dite de la Cadène, et maison à pans de bois attenante

Appliquée contre la commanderie dont elle faisait peut-être partie autrefois, se trouve une maison romane qui a été remaniée au 15e siècle. Elle présente sur rue une façade en pans de bois. Elle est réunie à une autre maison par l'arc de la Cadène qui formait autrefois la limite entre la ville basse et la ville haute. A cause de la rivalité qui existait entre les habitants de ces deux parties de la ville, une chaîne (cadène) était tendue chaque soir sous l'arceau. La construction semble remonter au 13e siècle. La porte se compose d'un arc ogival qui s'appuie d'un côté à un rocher auquel est accolée une maison avec fenêtres à meneaux, et de l'autre à une tourelle en encorbellement sur une maison du 15e siècle. Trois poteaux de bois partant du sol supportent un poitrail qui reçoit les solives du premier étage. Au sommet de ces trois poteaux s'avancent, sur des consoles représentant des anges, des statuettes mutilées au-dessous desquelles se trouvent des écussons effacés. Le poitrail est orné d'une torsade engoulée par deux têtes de monstres. L'angle inférieur du poitrail est orné d'une moulure ronde, engoulée aux extrémités par un animal indéterminé et, au centre, par deux dauphins enlaçant leurs queues.