Vers 1650, une demeure est élevée, répondant au goût de l'époque, mais dans le style sobre prisé dans la région : le corps de logis rectangulaire, cantonné à ses angles postérieurs de deux pavillons carrés, présente une façade principale à composition orthogonale et symétrique, animée par le contraste sur l'enduit clair des encadrements de baies et des chaînes d'angle harpées en pierre de Volvic. Au 18e siècle, agrandissement de certaines baies et réfection du décor des pièces. Celles-ci, disposées en enfilade de part et d'autre d'un escalier à mur noyau, reçurent cheminées, boiseries et stucs. A l'étage, la chambre Louis XVI conserve une double paire de cabinets d'angle dont les portes sont surmontées de panneaux de papiers peints édités par la manufacture Arthur et Grenard, vers 1785-1790. Ces papiers peints reproduisent des gravures accompagnant l'édition de l'abbé Banier des "Métamorphoses" d'Ovide. En contrebas, le château est orné de jardins à la française en terrasse, prolongés au nord et à l'est par un parc à l'anglaise. La richesse des ressources hydrauliques du secteur a permis de les doter d'un réseau complexe de fontaines, bassins, canaux et étangs qui, vers 1870, ont été fait aménagés en pisciculture.
Adresse |
63200 Malauzat
Auvergne
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Période | milieu 17e siècle - 18e siècle |
Classement | Le château en totalité, y compris ses intérieurs (chapelle, salle à manger, boudoirs, grand salon, chambres) avec leurs décors (stucs, boiseries, cheminées, dallages, alcôves, papiers peints du 18e siècle) , ses communs, ses jardins avec leurs clôtures, leurs éléments sculptés (statues de Cérès, Andromède, louve romaine) , leurs terrasses, bassins, système hydraulique, ainsi que l'enclos des sources captées de Riom dit " chapelle des eaux " (cad. AO 1 à 23) : inscription par arrêté du 7 avril 200 |
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