Aubé de Bracquemont, fondateur des Mines de Noeux, accepta la directeur des mines de Bruilles et Vicoigne. Celles-ci ne produisant pas, il décida d'effectuer des sondages à l'ouest, entre Lens et Béthune. En 1851 commence le fonçage du premier puits de Noeux. Une extension de concession est accordée en 1853. La fosse 1 de Noeux présentait plusieurs aspects novateurs et ses dispositions furent imitées par les compagnies concurrentes : le diamètre du puits était de 4m au lieu de 3 ; le site possédait des machines puissantes pour évacuer l'eau, des machines de fonçage de 15 à 20 chevaux, une machine d'extraction sans engrenage et des cages. La cité pavillonnaire du n°1 est construite parallèlement pour y loger les ouvriers polonais. En 1887, le puits n°1bis, de concept plus moderne, est ouvert. A partir de 1914, le puits n°1 ne sert plus qu'à l'aérage. Suite aux dégâts causés par la Première guerre mondiale, la fosse 1 est reconstruite à l'identique. En 1936, le puits 1 est fermé. En 1946, un grand nombre d'activités du groupe de Béthune sont concentrées à Noeux. Le puits 1bis, après avoir servi de retour d'air pour les travaux de la fosse 2 de Noeux dès 1950 puis pour ceux de Bully-les-Mines dès 1961, est remblayé et dallé en 1961.
Adresse |
397 rue Nationale
62290 Nœux-les-Mines
Nord-Pas-de-Calais
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Période | 2e moitié 19e siècle |
Classement | Les façades et toitures des bâtiments et enceinte de l'ancien carreau de la fosse n° 1, comprenant le bâtiment de la machine d'extraction du puits n° 1bis avec ses dispositifs techniques encore en place, les ateliers qui lui sont accolés, les magasins et les écuries situés à l'arrière du carreau et le garage en béton situé à l'entrée du carreau sur la rue Nationale, et l'enceinte en briques sur la rue Nationale avec sa guérite d'entrée (cad. AM 439, 490, 492) : inscription par arrêté du 1er décembre 2009 |
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