L'église, reconstruite à la fin du 17e siècle, sur un plan à trois nefs et choeur à chevet plat, a été voûtée en 1880 en brique plâtre sur croisée d'ogives reçues sur de gros culots, en remplacement des lambris peints d'origine, à l'exemple de la chapelle Saint-Benoît à Marmande. Les clefs sculptées rappellent cette construction et cette transformation. Cette dernière a condamné un important décor liturgique décrit dans un document épiscopal du 20 août 1689, dont il reste un grand tableau de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, inscrit à l'Inventaire supplémentaire en 1975. La particularité de cette église est de ne pas posséder de clocher en propre. La proximité immédiate d'une ancienne porte de la ville, convertie à cet effet, a remédié à cette absence. L'église a été l'objet dans les années trente d'une grande campagne de décoration qui a intéressé aussi bien la vitrerie des collatéraux due à l'atelier Thomas à Valence (Drôme) que la surface des principaux murs. Un peintre d'origine italienne, Carlo Masutti, qui a oeuvré dans d'autres églises du département, a exécuté en 1936 la peinture qui orne le choeur consacrée à la Décollation de Saint-Jean-Baptiste et le décor de draperies et de faux-marbres du choeur et des arcades de la nef.
Adresse |
47350 Seyches
Aquitaine
|
---|---|
Période | 4e quart 17e siècle - 4e quart 19e siècle |
Classement | L'église en totalité et l'ancienne porte de ville qui lui est attenante et sert de clocher (cad. H 372) : inscription par arrêté du 26 novembre 1998 |
Contenu |