Hôtel élevé à l'emplacement de vergers, jardins, vignes et masures, sans doute sous le règne de Louis XII, pour François Brachet. La construction se compose d'un grand corps de logis faisant face à l'entrée, desservi par deux escaliers avec tourelle en surplomb. Le grand escalier en vis logé dans la tour ouest, au décor première Renaissance, est l'un des plus remarquable conservés à Orléans. Deux ailes, l'une sur cour au sud, l'autre au nord sur le jardin, marquent des campagnes de travaux différentes mais rapprochées. Les murs sont recouverts d'un parement de briques à décor de losanges. Si la structure a été conservée depuis la Renaissance, la construction a été transformée au cours du temps. En 1564, l'hôtel est divisé en deux propriétés. En 1742, il est constitué de trois habitations. En 1741, il est réunifié en une seule propriété avant d'être à nouveau morcelé en 1787. Ouvertures et lucarnes du grand corps de logis ont été modifiées. La partie ouest a été agrandie par l'avancée de sa façade sud.
Adresse |
24-26-28 rue de la Bretonnerie
45000 Orléans
Centre
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Période | 1ère moitié 16e siècle |
Classement | Le corps de logis situé 26 et 28, rue de la Bretonnerie, en totalité, c'est à dire : le corps principal et ses tours d'escalier, les ailes sud-ouest sur cour et nord-ouest sur jardin (cad. BR 111, 193) ; le corps de passage accolé à l'aile sud-ouest de la partie du corps de logis située 28, rue de la Bretonnerie (cad. BR 111) et reliant l'hôtel à la rue des Huguenots, en totalité ; le corps de bâtiment abritant, au 18e siècle, les annexes de l'hôtel, en totalité, situé 24, rue de la Bretonnerie, dit bâtiment A sur le règlement de copropriété (cad. BR 112) ; le sol des cours situées 24, 26 et 28, rue de la Bretonnerie (cad. BR 111, 112, 193, 194) ; le puits situé dans la cour, 28, rue de la Bretonnerie (cad. BR 111) ; la clôture sur la rue de la Bretonnerie située 24, 26 et 28, rue de la Bretonnerie (cad. BR 111, 112, 194) ; le jardin et ses murs de clôture (cad. BR 111, 112, 193) : inscription par arrêté du 16 juillet 2007 |
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