Photo - Mine de Champgontier
Mine de Champgontier
19e siècle - 1er quart 20e siècle à Prades (07380)
Photo - Mine de Champgontier
Mine de Champgontier

Au début du 19ème siècle, se développe le carreau de mine avec le système d'exploitation tel que nous le connaissons. La concession est octroyée pour cinquante ans et sur soixante kilomètres. Après un incendie survenu en 1856, une nouvelle concession voit le jour en 1872. Le site va connaitre alors un nouvel essor avec l'ouverture de nouveaux puits. Le puits Armand demeure le seul puits encore en l'état avec son chevalement en pierre sur le site de Champgontier. La mine ferme finalement en 1965.Le carreau de mine de Champgontier se présente sous une forme rectangulaire orientée est-ouest. A gauche de l'entrée, un bâtiment abritait les bureaux administratifs ainsi que l'infirmerie. La demeure du propriétaire se situe à droite et comprenait, au début du 20ème siècle, deux logements. Ce logis rectangulaire se distingue par des encadrements de baie en pierre et une toiture de tuiles creuses. Le chevalement est érigé sur une sorte de terrasse et et se compose de pierres taillées sur place. A sa droite, se trouve le bâtiment de la forge et de la lampisterie. A l'arrière du chevalement, se dresse la salle des machines. A l'ouest du carreau sont situées les ruines de l'atelier de conditionnement du minerai. Un imposant mur de soutènement en pierre soutient le carreau en contrebas depuis la rivière et portant toute la partie sud. Enfin, plus à l'ouest, une passerelle est encore visible ainsi que le fût de pierre de l'ancienne dynamitière.

Adresse
07380 Prades
Rhône-Alpes
Période 19e siècle - 1er quart 20e siècle
Classement La totalité du carreau de mine situé en bordure du Salindre, au lieudit Champgontier, ainsi que les parcelles sur lesquelles il se trouve, soient : les bâtiments d'habitation et le bâtiment de l'ancien bureau pour les façades et toitures ; en totalité, le bâtiment de la forge et de la lampisterie, le chevalement et sa terrasse, le bâtiment de la salle des machines, les élévations restantes de l'atelier et des salles de conditionnement du minerai à l'exception des constructions en béton des années 1950, la terrasse du carreau, sa clôture et les murs de soutènement, le bâtiment de la dynamitière située sur la parcelle C 2 (non incluse dans la protection) et la pile centrale de la passerelle enjambant le Salindre (entre les parcelles A 1263 et A 1264, non incluses dans la protection) , le carreau de mine et son ancienne clôture, les vestiges des installations au sol, le tout et les parcelles A 1522 à 1526 sur lesquelles ces bâtiments se trouvent : inscription par arrêté du 7 décembre 2010
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