Photo - Hôpital Edouard Herriot ou hôpital de Grange-Blanche
Hôpital Edouard Herriot ou hôpital de Grange-Blanche
1er quart 20e siècle à Lyon (69000)
Photo - Hôpital Edouard Herriot ou hôpital de Grange-Blanche
Hôpital Edouard Herriot ou hôpital de Grange-Blanche

Hôpital comportant 21 pavillons d'hospitalisation et 12 pavillons de service, reliés entre eux par un réseau de communication souterrain. Sorte de "cité-jardin" pour malades, le projet, application directe des études de "la Cité Industrielle", est commandé à l'architecte Tony Garnier en 1909. Les avant-projets sont de 1910 et 1911 et la réalisation s'échelonne de 1920 à 1934. La chapelle est l'oeuvre de l'architecte Louis Thomas avec des sculptures par Georges Salendre. Les hautes cheminées de la centrale électrique, datant de 1931 et construites selon le système Monnoyer, ont fait l'objet d'un permis de démolir en 1996 en raison de leur état sanitaire critique.

Adresse
place d'Arsonval ; rue Trarieux ; rue Viala ; rue Professeur-Florence
69000 Lyon
Rhône-Alpes
Période 1er quart 20e siècle
Classement La chapelle (cad. C 252p) : inscription par arrêté du 13 décembre 1967 - Les façades et les toitures de l'Economat, de la Direction, des pavillons K et A sur la place d'Arsonval et sur l'entrée de l'hôpital, des pavillons D et à l'intérieur de l'amphithéatre ; les lampadaires et les grilles d'entrée, place d'Arsonval ; les piles octogonales des clôtures, avenue Rockefeller et rue Viala ; les cheminées : inscription par arrêté du 31 janvier 1989 - A. la trame, matérialisée par : les voies de circulation, leur dessin (pans coupés aux croisements des allées, largeur) , leurs trottoirs, les espaces verts qui les bordent ; de manière à préserver également la hiérarchie qui les organise, les cours anglaises et le mur de clôture rue Viala (au sud du bâtiment 21) et avenue Rockefeller. B. la topographie : le grand talus du sud et son grand escalier ; le dénivellement au nord avec le garde-corps qui matérialise la séparation entre les deux zones basse et médiane. C. le réseau souterrain subsistant et les éléments d'architecture qui l'agrémentent : pavés de verre apportant l'éclairage naturel par exemple. D. les bâtiments (cf plan cadastral joint à l'arrêté). 1. ne sont pas inscrits les bâtiments prévus de disparaître dans le projet actuel et ceux pour lesquels une reconstruction a paru préférable au vu de la profonde dénaturation qu'ils ont subie : pavillons E, F, I, H, P, V ; bâtiments situés au nord : 10, 9, 8, 26, 27, 6, 5, 3, 28, 30, 15, 14, 13, B ; au centre : bâtiments 19 et 25 ; à l'est : bâtiment 23 ; au sud : le transformateur (n° 24) et le bâtiment STU situé entre les pavillons S et T. 2. l'ensemble des autres bâtiments est inscrit au titre des Monuments historiques. Les principes qui doivent guider la conservation de ces bâtiments sont définis dans le protocole annexé à l'arrêté de protection : a : inscription façades et toitures à l'exception des éléments parasitaires rajoutés en extension de surface ou en surélévation ; - les pavillons situés au sud : S, T et U ; - les pavillons et bâtiments situés dans la partie médiane : O, N, M, L, J et K (extension à toutes les façades et toitures) , A (extension à toutes les façades et toitures) , 4 (extension à toutes les façades et toitures) , 18, C, G, R, 21 ; - les bâtiments situés au nord : 7, 12 et 22, ainsi que le pavillon X, sa cour, ses couloirs de circulation ouest-est (niveau rez-de-patio : entre les cages d'escalier, niveau rez-de-patio +1 : entre les bâtiments ouest et est, niveau rez-de-patio + 2 et rez-de-patio + 3 : entre le bâtiment ouest et la cage d'escalier ouest) et une cellule de religieuse située au rez-de-patio + 3 du bâtiment ouest (plans joints à l'arrêté) ; b : inscription façades, toitures et charpente du bâtiment 2 (cad. BR 4) : inscription par arrêté du 20 novembre 2006£
Contenu