L'hôpital a été fondé par le duc de Bourgogne en 1204, à l'époque à l'extérieur de la ville. Il accueille malades, pauvres, enfants abandonnés et pèlerins. En 1504, une grande salle des malades est édifiée, puis l'hôpital Notre-Dame de la Charité en 1640 et l'hôtel Sainte-Anne pour les orphelines. En 1669, l'ensemble prend le nom d'hôpital général. D'autres bâtiments sont construits au cours du 18e siècle, dont les communs. En 1782, l'hôpital du Saint-Esprit est démoli pour raison de salubrité. Au milieu du 19e siècle, l'architecte Pierre-Paul Petit réaménage l'ancienne grande salle des hommes en chapelle et surélève la façade par un clocher-arcade. Il construit le dépositoire en 1857. L'hôpital est réaménagé intérieurement en fonction des besoins médicaux, mais les façades ne subissent pas de modifications majeures. Au 20e siècle, extension des bâtiments à l'emplacement du jardin et de l'ancien cimetière. L'hôpital a été construit selon un plan en grille, dont l'axe principal est formé par la grande salle des malades, actuelle grande chapelle. Les bâtiments sont construits de façon identique autour de quatre cours.
Adresse |
3 rue du Faubourg-Raines
21000 Dijon
Bourgogne
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Période | 2e moitié 15e siècle - 16e siècle - 17e siècle - 18e siècle - 19e siècle |
Classement | La chapelle dite Sainte-Croix-de-Jérusalem, à l'intérieur de l'hôpital : classement par arrêté du 20 juillet 1908 - La façade de la chapelle : inscription par arrêté du 8 mai 1930 - La grande statue en pierre de 2, 20 mètres représentant la Vierge à l'Enfant, la statue de religieux en pierre, la statue du diacre en pierre, la copie ancienne du Puits de Moïse sises dans le jardin : inscription par arrêté du 10 septembre 1937 - Les façades et toitures des bâtiments de l'hôpital général, l'autel majeur et la clôture du chœur de la grande chapelle, la pharmacie en totalité, les façades et la grille de la cour Henry Grangier, les façades et toitures des anciens communs du 18e siècle et du dépositoire du 19e siècle, la margelle et la superstructure du puits du 17e siècle dans la cour Berrier, les deux murs de soutènement, les parapets bordant les rives de l'ancien cours de l'Ouche et la terrasse sud, dite du Président Berbisey, les deux piliers du portail fermant le pont sur l'ancien cours de l'Ouche et ledit pont (ne feront pas l'objet d'une mesure de protection au titre des monuments historiques : le bâtiment entre la cour Morelet et la rue de l'Hôpital, le murs longeant la rue du l'Hôpital, les chambres mortuaires et la salle d'autopsie, l'ancienne école de médecine et les bâtiments et adjonctions du 20e siècle, cf plan annexé à l'arrêté) (cad. ES 13) : inscription par arrêté du 11 avril 2007 |
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