Hôpital psychiatrique

Hôpital fondé en 1774 par le baron Antoine Jullien, intendant de la généralité d'Alençon. Il était destiné à accueillir les malades indigents, les prisonniers et les tarés. L'architecte Delorme fut chargé des plans. Les travaux se terminèrent en 1782. Les filles de la Charité furent chargées des hospitalisées. Elles en furent chassées par la Révolution, et l'établissement fut alors transformé en prison. En 1831, l'établissement devint l'hospice départemental des aliénés et l'infirmerie des prisons civiles et militaires, tout en continuant à être utilisé comme dépôt de mendicité. Un pensionnat lui fut également adjoint. Enfin, il fut utilisé comme hôpital psychiatrique. L'ensemble néo-classique comporte deux cours séparées par un corps de logis. La porte d'entrée de la cour d'honneur est flanquée de deux pavillons à fronton triangulaire. De ces deux pavillons part, de chaque côté, une galerie formant hemicycle, décorée de colonnes doriques supportant un entablement néo-classique. Ces galeries encadrent un jardin à la française et aboutissent sur le bâtiment qui occupe le fond de la cour d'honneur. De l'autre côté de cet édifice se trouve la cour intérieure entourée d'une galerie et contenant la chapelle en rotonde. Huit colonnes intérieures, réunies au sol par des balustres circulaires, soutiennent la coupole centrale surmontée d'un dôme.