Château sans doute construit au début du 13e siècle. En 1283, le château devient propriété de l'abbaye de Sainte-Enimie dans un but défensif. Au cours des guerres de Religion, le capitaine Merle attaqua le château où résidait le prieur de Sainte-Enimie. Le château résista aux Protestants et stoppa leur avancée vers l'ouest. A la Révolution, le château est vendu comme bien national. Planté sur un éperon, l'édifice domine les gorges du Tarn. Il se compose d'un corps de logis au sud et d'une chapelle au nord, tous deux liés par un mur d'enceinte qui existait également au nord et à l'ouest, délimitant une cour intérieure. La façade nord du corps de logis est accostée de deux petits bâtiments bas en appentis. A gauche du porche d'entrée se trouve la tourelle de l'escalier à vis. A l'angle nord-ouest s'élève une grosse tour carrée. A l'intérieur, seul le rez-de-chaussée a conservé des éléments anciens, dont une grande salle voûtée d'ogives. Au-dessous se trouve une salle basse voûtée en arc brisé.
Adresse |
48210 Sainte-Enimie
Languedoc-Roussillon
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Période | 12e siècle - 13e siècle |
Classement | Le château, les terrasses, le jardin et les anciens jardins du château situé à Prades, en totalité (cad. P 527, 528, 1073, 1084, 353) : inscription par arrêté du 2 octobre 2009 |
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