Chapelle Saint-Laurent (restes)

La "Font rougnouse" était sensée guérir les maladies de la peau. Elle se situe à une centaine de mètres de la chapelle, dans les bois de Fresquet. Il semble que la présence de cette source miraculeuse soit à l'origine de la fondation de cette chapelle, plus tard augmentée par l'habitation d'un ermite. Elle est mentionnée comme dépendance du chapitre de Saint-Just et fit l'objet de réparations au début du 17e siècle. L'édifice comporte trois parties. L'abside à fond plat s'ouvre par deux fenêtres meurtrières à arc monolithe et est couverte d'une voûte en plein cintre en béton légèrement outrepassé. La nef en partie effondrée était rectangulaire. Elle est séparée de l'abside par un arc triomphal outrepassé et chanfreiné reposant sur des piliers rectangulaires par deux tailloirs. Cet arc semble se rattacher à la tradition wisigothe plutôt que mozarabe. L'ermitage se présente sous la forme d'une nef accolée au sud de la nef principale et séparée d'elle par une porte en plein cintre. A peu près entièrement ruiné, il porte des traces de plancher intermédiaire et de plusieurs systèmes de couverture différents. Tous les éléments de l'ermitage semble très postérieurs à l'édifice principal (17e siècle ?). La construction de l'édifice peut se situer entre le 6e et le 9e siècle.