Eglise Saint-André

L'église figure dans l'enquête de 1269 comme annexe de celle de Roquefère. Elle apparaît comme paroissiale autonome dès le milieu du 14e siècle. La date de construction de l'édifice actuel est indiquée par une inscription au support de l'arc triomphal : 1522. Depuis 1699, l'église est en partie abandonnée, une chapelle de service ayant été construite dans le village. L'édifice est à nef unique, à quatre travées inégales, la travée la plus proche du choeur étant la plus large. Le sanctuaire est à cinq pans. La voûte est décomposée en deux parties : une courte travée entre l'arc triomphal et une nervure parallèle ; la voûte en ogives habituelle sur la partie polygonale. Les huit nervures de cette voûte reposent sur autant de culs de lampe, les deux premiers de chaque côté étant très près l'un de l'autre. Le sculpteur a mis à profit cette disposition pour figurer côte à côte, du côté de l'Evangile, La Mort et la Vie. Les autres culs de lampe sont également sculptés. Les trois chapelles sud sont plus modernes. La tour carrée du clocher s'élève à côté de la chapelle.