Le plus ancien document relatif à ce pont est un plan du début du 16e siècle. Le pont y est figuré en partie démoli, avec une arche debout. La réparation ne fut décidée qu'en 1610. En 1613, Dominique Capmartin, maître des Réparations royales de la Sénéchaussée de Toulouse, émit des doutes quant à la solidité des fondations, en raison du surbaissement d'un tiers de la grande arche. Il suggéra une meilleure défense contre l'action des eaux en temps de crue et l'allongement des rampes d'accès. La même année, de nouvelles vérifications des fondations eurent lieu qui permirent de constater que la nouvelle pile était bien assise sur le rocher ferme. En 1621, il restait à poser les "parabandes" et le pavé. Sous le Premier empire, lorsque le nouveau lit du canal des Deux Mers fut tracé dans la traversée de Carcassonne, le cours du Fresquel fut détourné par creusement d'un nouveau lit.L'ouvrage présente trois arches inégales, deux petites et une grande. Piles à éperons. Lors de la réfection de la grande arche, la partie nord du pont fut conservée. Elle existait déjà au début du 16e siècle et présente quelques ressemblances avec les parties du 14e siècle du Pont Vieux de Carcassonne. Pour élargir la voie d'accès, les parapets de cette section sont portés en encorbellement sur de forts corbeaux en quart-de-rond.
Adresse |
11000 Carcassonne
Languedoc-Roussillon
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Période | 15e siècle - 1er quart 17e siècle |
Classement | Pont-Rouge (ancien) : inscription par arrêté du 27 avril 1948 |
Contenu |