Photo - Anciennes forges-fonderies de Baignes
Anciennes forges-fonderies de Baignes
18e siècle - 19e siècle à Baignes (70000)
Photo - Anciennes forges-fonderies de Baignes
Anciennes forges-fonderies de Baignes

Attestées dès le milieu du 16e siècle, les forges de Baignes comptent un haut fourneau et une forge d?affinerie à la fin du siècle suivant. En 1757, l?usine produit 75 tonnes de fer et travaille, entre autres, pour les salines de Salins-les-Bains et Montmorot (Jura). Elle écoule une partie de la fonte sous forme de bombes et boulets. Entre 1795 et 1807, le maître de forges Claude-François Rochet remodèle complètement le site du haut fourneau, vraisemblablement sous la direction de l?architecte bisontin Jean-Antoine Guyet. Il adopte un plan symétrique : le haut fourneau s?ouvre sur une place en hémicycle, délimitée par deux magasins en quart de cercle (dont un seul subsiste) , et prolongée par deux logements d?ouvriers parallèles formant la "rue neuve". La forge cesse de fonctionner vers 1820 par manque de bois et d?eau. En 1859, le haut fourneau est équipé d?une machine soufflante actionnée par une machine à vapeur et une roue hydraulique. Malgré ces modernisations, il est arrêté en 1869, puis détruit. L?usine est alors transformée en fonderie de seconde fusion et ferme ses portes en 1961. Les bâtiments ont été achetés par le Conseil général de la Haute-Saône.

Adresse
rue des Forges
70000 Baignes
Franche-Comté
Période 18e siècle - 19e siècle
Classement La halle et les logements ouvriers, façades et toitures (cad. B 430 à 432, 741, 742, 788, 790, 791, 841, 858, 871, 873, 874, 879, 899, 906 à 910) : inscription par arrêté du 4 juin 2007 - En totalité, les parties suivantes, telles qu'elles sont délimitées sur le plan joint à l'arrêté : les deux corps de logements ouvriers qui font face à l'entrée, l'orangerie, la grille nord ; le bâtiment en arc de cercle (écuries et magasins) ; la base de l'ancien haut-fourneau ; l'ancien bâtiment de la machine à vapeur, le grand bâtiment d'atelier à l'est, la maison du directeur de la fonderie, le pigeonnier ; la maison du maître de forge, ses communs, son jardin, sa cour et ses clôtures ; le réseau hydraulique, en grande partie enterré, depuis la Font jusqu'au bâtiment en arc de cercle et à l'orangerie ; les sols des parcelles B 430 à 432, 742, 788, 790, 791, 841, 858, 871, 873, 874, 879, 906 à 910 : classement par arrêté du 5 décembre 2012
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