Ruines du château

Une forteresse précédant celle dont subsistent les ruines dut être établie lorsque se constitua le Vicomté d'Aubusson. Vers le milieu du 13e siècle, la seigneurie du Monteil fut démembrée de celle d'Aubusson et passa à une branche de la famille dite du Monteil-au-Vicomte d'où sortait Pierre d'Aubusson, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Vendu comme bien national à la Révolution, le château fut utilisé par les habitants comme carrière. D'après un document du 18e siècle, le château se composait d'un corps de logis rectangulaire encadré de deux grosses tours rondes. Le corps de logis était divisé par un mur de refend en deux appartements. Une tour carrée d'escalier à vis s'élevait en avancement sur la façade. Des fossés entouraient le château au nord et à l'ouest. Du corps de logis ne restent aujourd'hui que des pans de murs joignant les deux tours d'angles qui subsistent en partie. La tour nord est la partie la mieux conservée avec, au rez-de-chaussée, une salle voûtée en berceau.