Après son élection à l'évêché de Tours, Saint Martin fonde l'ermitage de Marmoutier au bord de la Loire. Dès le 6e siècle, le grand développement de l'ermitage est attesté par son nom de Marmoutier (Majus monasterium). Le monastère épiscopal devient une prestigieuse abbaye dont le rayonnement est considérable (200 prieurés en dépendent à la fin du 12e siècle). L'abbaye ne subsiste plus qu'à l'état de vestiges. Le monastère a été restauré et entretenu jusqu'en 1789. La démolition commence au 19e siècle ; seuls sont conservés le portail de la Crosse, la maison abbatiale, la maison du prieur, la tour des Cloches, le porche de la sacristie, l'enceinte et deux portails. La propriété est achetée en 1847 par la congrégation du Sacré-Coeur qui y installe un pensionnat qui existe toujours.
Adresse |
Sainte-Radegonde
quai de Marmoutiers
37000 Tours
Centre
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Période | Moyen Age |
Classement | La porte d'entrée, dite Portail de la Crosse, avec la galerie qui la surmonte, sa toiture, la tour de guet et la tourelle d'angle attenantes : classement par arrêté du 13 juin 1929 - L'abbatiale romane et gothique, y compris les structures attenantes (cad. D 56, 57, 58) : classement par arrêté du 15 mars 1983 - Tous les sols et sous-sols situés à l'intérieur de l'enceinte médiévale sur les parcelles AH 18 à 29, 31 à 38, 40, 43 à 54, 56 à 58, 60, 62 à 71, 229, 230, 237, 238, 240 à 249, 280 à 292, 314 à 321, et les parties suivantes des vestiges de l'ancienne abbaye : l'enceinte médiévale en totalité (à l'exception des parites déjà cladssées du portail de la Crosse et de la tourelle attenante) , y compris les portails de Sainte-Radegonde et de Rougemont, ainsi que la tourelle d'angle nord-ouest dit tour du Hibou actuellement coupée du reste de l'enceinte par l'autoroute ; la tour des cloches en totalité (cad. AH 31) ; la maison du grand-prieur en totalité (cad. AH 280) ; le bâtiment dit "portail de la sacristie" en totalité (cad. AH 60) ; le logis abbatial en totalité (cad. AH 47) , à l'exception de la partie supérieure moderne ; le bâtiment dit Repos de Saint-Martin en totalité (cad. AH 57) ; le site des grottes sur deux niveaux et leurs aménagements tant intérieurs qu'extérieurs en totalité : grotte de Saint-Patrick, baptistère, galerie des Solitaires, chapelle des Sept-Dormants, cellule de Saint-Léobard et grotte de Saint-Brice (cad. AH 34 à 36) ; les vestiges d'un bâtiment conventuel au sud-ouest du portail de Sainte-Radegonde et le mur du 18e siècle reliant ces vestiges à la maison du grand-prieur (cad. AH 280) : inscription par arrêté du 4 octobre 1994 |
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