Le château de Saint-Michel est construit au sommet du coteau qui surplombe la rive droite de la Loire, sur un site en éperon barré. Par comparaison avec le château tout proche de Planchoury, on le surnomme le Vieux Château. Le domaine a appartenu à Yolande d'Aragon, reine de Naples, qui le revendit à Jean IV de Bueil. La famille d'Espinay le vendit ensuite à Charles d'Albert, duc de Luynes. Dans les années 1920, il appartenait au sénateur Germain qui y effectua quelques modifications et fit construire l'aile est néogothique flanquant le châtelet d'entrée. On ne reconnaît plus grand chose de l'édifice représenté par Gaignières en 1699 : subsistent aujourd'hui le châtelet d'entrée édifié au 15e siècle et son escalier en vis hors-oeuvre qui dessert également l'aile moderne rajoutée dans les années 20, une grange à pignon en rondelis située à l'ouest, la base voûtée d'une tour de défense quadrangulaire et une partie du mur d'enceinte d'origine. Ce mur est reconnaissable à l'est du châtelet et plusieurs constructions sont venues s'y accoler, en particulier l'aile moderne. On le retrouve également à l'extrémité du coteau dont il contient en partie la poussée. Une poterne permet de protéger l'escalier d'accès au bas de ce mur. Les autres portions de murs sont plus récentes. La tempête de Noël 1999 a accéléré la rupture de la maçonnerie qui a cédé sous la poussée des terres et provoqué une faille importante à cet emplacement. Un couloir souterrain incliné, voûté d'un berceau brisé, conduit à une salle rectangulaire couverte en berceau cintré soutenu par deux gros doubleaux. La destination de cette salle n'est pas connue.
Adresse |
2 route de Langeais
37130 Saint-Michel-sur-Loire
Centre
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Période | 15e siècle |
Classement | Les façades et toitures du châtelet (cad. F 51) : inscription par arrêté du 18 avril 1973 |
Contenu |