Le haut-fourneau a été construit en 1842 pour le marquis de Travanet sur un site riche en minerai de fer. A proximité se trouve un moulin dont le bief a été utilisé pour alimenter le haut-fourneau en énergie. L'usine connut de grandes difficultés d'exploitation et fonctionna par intermittence jusqu'en 1849. Après une interruption de six ou sept ans, elle reprit son activité jusqu'en 1862. Prévu à l'origine pour ne fonctionner qu'au coke, le haut-fourneau utilisait le coke et le bois. Un long canal de dérivation amenait les eaux du Cher à une soufflerie mue par l'eau, logée dans un bâtiment couvert, éloignée du haut-fourneau, causant ainsi des pertes d'énergie. Le haut-fourneau, construit sur un modèle de Walter de Saint-Ange, ingénieur de l'Ecole des mines, reprenait les préceptes appliqués pour ce type de construction à l'époque. Il comprenait trois chambres de soufflets de pierre, une halle de coulée et trois logements de fondeurs superposés. Le four était enfermé dans une masse épaisse en moellons parementés de pierre de taille, renforcée par des chaînes d'angle harpées et des tirants métalliques. Le seul élément de décor était représenté par le jeu de la brique et de la pierre, caractéristique du décor néo-classique. Plus loin se trouvent une maison de maître datée de 1842 et un logement ouvrier à deux unités d'habitation.
Adresse |
le Fourneau
18400 Saint-Florent-sur-Cher
Centre
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Période | 19e siècle |
Classement | Façades et toiture de l'ancienne maison du meunier ainsi que les vestiges de l'ancienne chambre des machines attenants à l'ancien canal de dérivation ; façades et toiture de l'ancienne maison de maître (cad. BE 73, 201 ; BC 73) : inscription par arrêté du 18 juin 1991 ; Haut-fourneau des Lavoirs, y compris les chambres des soufflets et la halle de coulée, à l'exclusion de l'escalier en béton sur la façade Nord (cad. BE 201) : classement par arrêté du 31 août 1992 |
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