Le rempart a été construit au Bas-Empire, dans la seconde moitié du 4e siècle. La construction s'est implantée au voisinage du fossé défensif de l'oppidum biturige remplacé par un îlot d'habitation détruit au 3e siècle. L'espace est à nouveau occupé, à partir du 7e siècle, par des structures d'habitations puis par la chapelle Notre-Dame de Salles dont le chevet s'est installé sur la base de la tour gallo-romaine. La partie sud a été perturbée par l'implantation de la tour de Philippe Auguste, en 1189, qui a inclus le rempart dans son système défensif.
Adresse |
rue des Trois Maillets ; 9 rue Molière
18000 Bourges
Centre
|
---|---|
Période | 2e moitié 4e siècle |
Classement | Fragment de rempart gallo-romain, encastré dans le mur de clôture de la caserne Condé : classement par arrêté du 12 juillet 1886 - Dans le presbytère de la cathédrale : tour gallo-romaine, courtine qui reliait cette tour à la tour voisine et pignon d'une grande salle, lequel est percé de trois baies plein cintre surmontées de corbeaux sculptés : classement par arrêté du 22 juillet 1914 - Chapiteau recevant, au nord, la retombée de l'arc d'entrée de l'abside et ruines de la tour gallo-romaine formant le soubassement du mur de l'abside de l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-Salles, dans le jardin de l'Archevêché : classement par arrêté du 30 novembre 1935 - Vestiges de l'ancienne enceinte gallo-romaine situés sous la cave du presbytère de la cathédrale, rue des Trois-Maillets, et sous le domicile de M. l'Archiprêtre, 9 rue Molière (cad. L 297) : classement par arrêté du 1er décembre 1964 - Segments suivants du rempart gallo-romain du Bas-Empire : courtine située au flanc nord de la cathédrale en totalité ; courtine située au revers de l'Hôtel de Ville, en totalité, adjonctions postérieures comprises (cad. IO 263, rue Bourbonnoux, 271, avenue Eugène-Brisson, 276, rue Moyenne, 540, rue des Trois-Maillets, 543 et 544, rue des Hémerettes ; le rempart au revers de l'Hôtel de Ville sépare la parcelle IO 276 des parcelles IO 271, 543 et 544) : inscription par arrêté du 7 février 1996 |
Contenu |