Fondée en 1821 par Jean-Baptiste Garrigou, cette forge comprend en 1830 deux hauts fourneaux au charbon de bois, trois feux d'affinerie, deux laminoirs et deux fours à réverbère, trois halles à magasins de charbon, des ateliers, des logements d'ouvriers et la maison du directeur. Les deux hauts fourneaux formant un massif unique pyramidal sont en pierre de taille très bien appareillées. A ce massif ceinturé (de tirants) en métal est adossé un troisième petit four en pierres de taille moins bien appareillées, vraisemblablement plus tardif ; le chemisage de ces trois fours est intact. La façade antérieure à fronton de l'ancienne halle de coulée est particulièrement bien soignée, avec ses baies et son portail en plein cintre. Du bâtiment de la forge ne subsistent plus que des vestiges. Rattachée successivement à plusieurs sociétés dont la Compagnie de chemin de fer Paris-Orléans, la forge s'arrête en 1880 ; une usine de phosphates lui succède vers 1884 ; enfin, après la Seconde Guerre mondiale, l'usine chimique Bozel-Malétra qui l'occupait alors et fabriquait de la lessive, abandonne le site. C'est un des rares ensemble de hauts fourneaux de la région conservé.
Adresse |
82800 Bruniquel
Midi-Pyrénées
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Période | 1ère moitié 19e siècle |
Classement | Logement des ouvriers ; deux pavillons d'entrée avec le portail de pierre ; bâtiment des hauts-fourneaux ; bâtiment de la forge (cad. B 8, 10, 841) : inscription par arrêté du 17 juin 1991 |
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