Photo - Eglise Notre-Dame-de-la-Daurade
Eglise Notre-Dame-de-la-Daurade
2e moitié 18e siècle - 1er quart 19e siècle à Toulouse (31000)
Photo - Eglise Notre-Dame-de-la-Daurade
Eglise Notre-Dame-de-la-Daurade

Vestiges archéologiques du 6e siècle. L'église primitive, dans laquelle se serait réfugiée Rigonde, fille de Chilpéric, en 584, aurait reçu le nom de Santa Maria Deaurata en raison de l'ensemble de mosaïques sur fond d'or qui décoraient les parois du décagone originel. L'ensemble, décrit au 17e siècle par le mauriste Odon de la Mothe, a été détruit en 1761. A l'époque carolingienne, la Daurade est mentionnée comme "monasterium" bénédictin. En 1077, le monastère devient prieuré clunisien rattaché à Moissac. L'édifice est alors complété par une nef dont l'abside occupe la rotonde initiale, et un cloître sur le côté sud. Au cours du 17e siècle, la congrégation de Saint-Maur s'y installe et relève les bâtiments monastiques. Les pemiers plans de la nouvelle église sont établis par l'architecte Franque en 1764. Les travaux interrompus sont repris en 1773 avec un nouvel architecte, Philippe Hardy. Nouvelle reprise des travaux sous Napoléon, puis consécration de l'église en 1838. En 1884, construction de la colonnade et du fronton. Décors peints de Bénézet. La basilique reprent un plan en croix latine avec un choeur profond et des croisillons de transept semi-circulaires. En élévation, l'édifice utilise le principe de l'arcature séparée par de lourds piliers carrés soulignés de pilastres monumentaux à ordre corinthien. A la croisée s'élève une voûte d'arêtes en coupole. La voûte du choeur forme demi-coupole.

Adresse
1, 2 place de la Daurade
31000 Toulouse
Midi-Pyrénées
Période 2e moitié 18e siècle - 1er quart 19e siècle
Classement Ensemble des vestiges archéologiques de l'édifice primitif existant sous l'église (cad. JJ2 1792) : classement par arrêté du 1er février 1963 ; Eglise, y compris sa colonnade monumentale du 19e siècle, la façade en trompe-l'oeil sur la rue de la Daurade et le passage couvert sur la rue Peyrolières (cad. AB 589, 591, 593) ; façade et toiture correspondante du presbytère accolé sur le flanc nord de l'église (cad. AB 592) : classement par arrêté du 30 décembre 1994
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