Eglise Saint-Nicolas

Eglise du 12e siècle, modifiée au 15e par l'ajout d'une tour-escalier ronde accolée au clocher et deux chapelles, puis au 16e par l'ouverture d'une chapelle méridionale dans le choeur, enfin au 19e par la modification du pignon et du porche et la construction d'une sacristie au sud. En 1755, effondrement du clocher, entraînant la chute d'une partie de la voûte de la nef. Le clocher semble avoir été refait à l'identique, mais ce dernier est abattu à la Révolution. Des travaux furent réalisés sous la Restauration. En 1854, démolition de la sacristie qui bouchait la baie septentrionale du chevet et construction d'une nouvelle au sud du choeur. A la fin du 19e siècle, réfection du pavage de la chapelle sud, du pignon et de sa porte, d'une toiture sur charpente après surélévation des murs gouttereaux. En 1903, réfection des peintures du sanctuaire et de la chapelle du choeur. Le plan primitif de l'église se composait d'une nef rectangulaire voûtée en berceau, précédant un choeur carré surmonté d'une coupole hémisphérique, suivi d'une abside en cul-de-four semi-circulaire sur ses deux faces. Au 15e siècle, l'ordonnance est modifiée par la création de deux chapelles dans la deuxième travée de la nef. Au 16e siècle, ouverture d'une chapelle au sud du choeur. Autour de l'abside, cinq arcatures retombent sur des chapiteaux décorés de palmettes. Intérieurement, cette église est représentative de l'architecture religieuse auvergnate rurale.