Eglise Saint-André

Edifice roman dont la construction a débuté au 11e siècle. La nef et le choeur ont un plan légèrement trapézoïdal. Les deux travées de la nef ouvrent, au sud, sur un collatéral plus récent ; la deuxième travée sur un collatéral roman, communiquant à l'Est avec une travée collatérale du choeur, au sud duquel se trouve la sacristie. La nef est couverte d'un berceau brisé ; le choeur d'un berceau plein cintre. L'arc triomphal, en plein cintre, reçu sur impostes chanfreinées, est surmonté, du côté de la nef, par un épais cordon horizontal abattu d'un chanfrein. Un arc de tracé brisé fait communiquer le choeur avec une travée collatérale dont la voûte très élevée indique que cette travée devait être primitivement surmontée d'un clocher. Au sud du choeur, une porte ouvre sur la sacristie dont le mur ouest présente un placard ouvert sous un arc en plein cintre reçu sur impostes chanfreinées : ancienne baie romane qui faisait primitivement communiquer les collatéraux sud du choeur et de la nef, avant les transformations. Le clocher, qui devait primitivement s'élever sur la travée au nord du choeur, a été remplacé postérieurement par un clocher mur élevé sur l'arc triomphal. Il est percé d'une seule baie en plein cintre. Des traces d'une ancienne litre sont apparentes au nord du choeur ainsi que sur les façades de son collatéral septentrional. Le pignon du mur plat du chevet est amorti d'une croix pattée antéfixe.