Lieu-dit mentionné pour la première fois vers l'an 1000. Une famille éponyme de chevalerie va y tenir fief jusqu'au milieu du 15e siècle. Doté d'une maison-forte, ce fief se trouve alors dans la mouvance de la baronnie d'Aubusson. D'abord représenté par un seul seigneur, Azinière passe en co-seigneurie vers 1350.La maison-forte était autrefois couronnée de mâchicoulis et protégée par une enceinte fortifiée. Aujourd'hui, elle se présente sous l'aspect d'une tour-logis presque carrée, pourtournée à sa base par une escarpe talutée, et flanquée en sa façade principale par une tourelle d'escalier demi hors-oeuvre. En rajout, un appentis s'adosse à sa façade sud et forme un avant-corps. A l'intérieur, l'étage entresolé conserve d'étranges sculptures en lave. Une sorte de chapiteau de facture archaïque représente un âne surmonté sans doute d'un coq. Placé en surplomb au-dessus de l'entrée de ce qui était autrefois la grande salle de la maison, il symbolisait peut-être les armoiries de la famille. Trois autres figures sont visibles. La première se couvre le bas du visage avec la main ; les deux autres s'apparentent par leur style à la période romane. L'architecture de cette maison-forte est typique de nombre d'édifices semblables en Haute Loire.
Adresse |
Azinière
43230 Saint-Georges-d'Aurac
Auvergne
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Période | 15e siècle - 18e siècle |
Classement | Façades et toitures ; cheminée du rez-de-chaussée, salle du 18S au premier étage ; têtes sculptées à l'entresol du premier étage (cad. A 591) : inscription par arrêté du 19 décembre 1985 |
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