Photo - Château de la Ballue
Château de la Ballue
1er quart 17e siècle - 18e siècle à Bazouges-la-Pérouse (35560)
Photo - Château de la Ballue
Château de la Ballue

La position stratégique qu'occupe le château, sur une colline délimitant les pays de Combourg et de Fougères, lui a valu d'être fortifié très tôt. La terre fut rachetée en 1620 par Gilles Ruellan, qui fit construire le château actuel. Presque entièrement reconstruit en 1705, il est constitué d'un corps de logis central flanqué de deux ailes en retour. Plusieurs pièces ont conservé des boiseries du début et du milieu du 18e siècle. Le château a été réutilisé en verrerie au 19e siècle. Les jardins ont été recréés à partir de 1973 : un jardin à la française par François Hébert-Stevens de 1973 à 1977, et un jardin en diagonale par Paul Maymond en 1975, avec présence de salles de verdures cernées par des murs végétaux (bosquet de charmes, bosquet de fougères, jardin mouvementé, bosquet des senteurs, bosquet mystérieux, théâtre circulaire, temple de Diane, allée de tilleuls, bosquet de musique, allée de lauriers, labyrinthe, etc.). Le jardin en terrasses existait au 18e siècle ; il est disposé ainsi en raison de la pente à 45% du terrain. L'ancienne orangerie a été construite vers le milieu du 19e siècle ; c'est actuellement une salle d'exposition sur l'art des jardins. Des communs nord, subsistent l'ancienne grande écurie et la tour de l'horloge. Des communs est, sont conservés le cellier, les deux remises et le passage central. Au nord du château, une grande rabine en pente de 450 mètres de long était plantée dès l'origine de sapins. A l'ouest, un bois mène à l'étang de la Ballue.

Adresse
la Ballue
35560 Bazouges-la-Pérouse
Bretagne
Période 1er quart 17e siècle - 18e siècle
Classement Logis en totalité, y compris les intérieurs ; jardin à la française et jardin en diagonale avec leurs murs de soutènement ; jardin en terrasses ; façades et toitures des communs ; rabine avec ses bornes et étang (cad. C 1353, 1355, 1356, 1364, 1365, 1390, 1391, 1781, 1789, 1791, 1793, 1795, 1796, 1798) : inscription par arrêté du 11 juin 1999
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