Château construit en 1680 par M. de Caradeuc et fut habité par le procureur général La Chalotais qui fit expulser les Jésuites de Bretagne. Bâtiment rectangulaire se composant d'un corps de logis avec un pavillon central et un latéral à l'est. Le château a été remanié en 1820 par la création d'un fronton triangulaire sur la face sud du pavillon central, portant les blasons Caradeuc et Martel ainsi que la devise "Arreste ton coeur". Vers le milieu du 19e siècle, le château a été séparé des communs. A la fin du 19e siècle, surélévation des toitures du pavillon et construction d'un escalier monumental au nord. Sur la façade nord, le rythme du pavillon central et des pavillons latéraux est accentué par une saillie de ceux-ci. Le corps de logis est symétrique et se distingue un vaste escalier à trois révolutions. Le jardin à la française est limité par les douves.En 1898, l'architecte Mellet donna à l'édifice la physionomie qu'il présente à ce jour, et le paysagiste André l'entoura d'un vaste parc avec jardins à la française, terrasses, allées et ronds-points ornés de fabriques, et massif forestier. Ce parc est un des plus vastes de Bretagne, unissant formalisme et souplesse. Très peu remaniée par la suite, cette oeuvre paysagère retient l'intérêt par la qualité du mobilier et de la statuaire (portiques de style Renaissance, sculptures des 17ème et 19ème siècles, colonnes des halles de Combourg, statue de Louis XVI).
Adresse |
22830 Plouasne
Bretagne
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Période | 1er quart 18e siècle - milieu 19e siècle - 4e quart 19e siècle |
Classement | Le château, à savoir les façades et toitures du logis et des communs et le parc en totalité, lequel comprend les espaces paysagers et les jardins réguliers avec l'ensemble de leurs éléments de structure, d'architecture et d'ornement, l'entrée avec ses deux portes, ses murs et balustrades de pierre et son pavillon, ainsi que l'espace aujourd'hui à usage de parc de stationnement en bordure de la route départementale 20, avec sa fabrique (cad. Plouasne G 366, 367, 371 à 376, 379, 380, 505, 521 ; Longaulnay (35) C 147, 148, 160, 161, 163 à 168, 171, 346, 347, 376, 419, 420 ; Saint-Pern (35) B 86 à 100) : inscription par arrêté du 21 février 2011 |
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