Camp construit par les allemands à partir de mai 1941 ; des baraquements en planches de bois sont prévus pour 4000 détenus. Le poste de commandement du camp s'installe dans un petit hôtel de sports d'hiver. Un total de 17 405 prisonniers aurait séjourné ou transité par ce camp. Libéré le 22 novembre 1944, le camp est utilisé jusqu'en 1949 par l'administration pénitentiaire française. Les vestiges du camp, y compris la grange abritant la chambre à gaz, sont protégés à l'instigation de Bertrand Monnet, architecte en chef des monuments historiques et auteur, en 1960, du mémorial du camp (sculpture par Lucien Fenaux). La baraque numéro 1, reconstruite après un attentat en 1976, abrite aujourd'hui un musée qui regroupe divers objets recueillis dans le camp et retrace l'histoire du national-socialisme.
Adresse |
67130 Natzwiller
Alsace
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Période | 2e quart 20e siècle |
Classement | Immeuble dans lequel avait été aménagé la chambre à gaz du camp : classement par décret du 7 août 1951 - En totalité, l'ensemble du périmètre de l'ancien KL représenté par une zone jaune sur le plan annexé à l'arrêté et comprenant notamment : pour le camp-bas : l'hôtel du Struthof, son annexe comprenant la chambre à gaz, le chemin des déportés, la dalle de l'ancien crématoire mobile ; pour le camp-haut : la double enceinte intérieure, la totalité de l'ancienne enceinte extérieure incluant toutes les terrasses ayant porté des baraques jusqu'à la RD 130, la Kartoffelkeller, la villa Ehret, le Ravin de la Mort, les blocks encore en place, la sablière, le chemin des Déportés ; pour la carrière : l'ensemble du périmètre aménagé par les déportés, les vestiges des constructions existantes à l'ouest, les galeries creusées dans la roche à l'est ; pour les accès et circulation : tous les chemins terrassés par les déportés ; pour les équipements techniques : le château d'eau et le transformateur électrique (cad. 07 2 à 6, 7A, 7B 7C, 7D, 8 à 11, 12a, 12b, 13 à 20 ; 08 6 ; 09 1 à 5, 65) : classement par arrêté du 3 novembre 2011 |
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