Eglise Saint-André

La construction de cet édifice semble remonter à la fin du 12e siècle. Aucune adjonction importante ou de transformation n'a modifié la régularité du plan à trois nefs orientées, terminées à l'est par une abside et deux absidioles. Un transept plus élevé que les bas-côtés et moins que la nef principale dessine la croix latine. Au-dessus de la croisée s'élève une imposante tour carrée qui semble avoir servi de donjon aux époques de trouble. Les chapiteaux décorés de feuillage, sauf un qui comporte des figures, supportent des voûtes d'arêtes à nervures. La tour carrée élevée sur la croisée de la nef et du transept est percée sur chacune de ses faces de trois baies plein cintre divisées en deux par une colonnette de marbre. La surélévation percée de trous carrés ne semble pas se rattacher à la construction primitive. Le portail occidental est formé d'une double arcature sans meneau central, le sommier commun aux deux arcs formant clef pendante. Le tympan est décoré d'un Christ bénissant entouré des symboles des quatre Evangélistes. Le soleil et la lune y figurent également, cette dernière sous l'aspect d'une figure de femme dont les ailes sont en forme de croissant et qui tient un miroir. Une série d'anges décore l'unique voussure qui entoure ce tympan, les colonnettes décorant le large ébarsement qui précède la porte devaient supporter d'autres voussures qui ont été détruites. En avant du portail, un porche a été construit par Lafolhye, architecte du palais de Pau.