L'appellation provient de Bosco Cavo, bois creux, selon la disposition des lieux. L'abbaye dut son existence à celle, voisine, de Peyrouse, fondée en 1153. Devenue riche grâce aux dons, Peyrouse essaima et dota Boschaud d'une partie de ses revenus. Au cours des guerres de Religion, une partie de l'abbaye fut détruite. Une restauration fut entreprise au 17e siècle, avec la remise en état de la partie subsistante de la chapelle. La vie conventuelle semble s'être cantonnée à la partie orientale des bâtiments claustraux, réaménagés pour une petite communauté. La Révolution porta le coup de grâce à l'abbaye qui, dès lors, tomba en ruine. Les vestiges subsistants comprennent l'église et le bâtiment oriental du cloître, tous deux du 12e siècle. Le plan de l'église est typique des plans cisterciens : une nef unique de quatre travées à l'origine (deux subsistent) , terminée par un choeur circulaire. Sur la dernière travée se greffe un transept sur chaque bras duquel s'ouvre, à l'est, l'absidiole d'une chapelle. Ce plan traditionnel des Cisterciens est adapté au mode local de voûtement, la nef étant couverte de coupoles sur pendentif. Le bâtiment conventuel subsistant bordait le cloître disparu à l'est. L'escalier accédant au dortoir est une adjonction du 17e siècle. Une vaste salle coupée par un mur de construction postérieure, occupe le reste du bâtiment. La propriété de l'abbaye (anciennement propriété de l'Etat, ministère de la culture) a été transférée à la commune le 1er juin 2007.
Adresse |
24530 Villars
Aquitaine
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Période | 12e siècle |
Classement | Les ruines comportant les vestiges de l'église et du bâtiment oriental du cloître : classement par arrêté du 12 septembre 1950 |
Contenu |