D'après la légende, Avit entre au service d'Alaric tout en continuant à servir Dieu en cachette. Fait prisonnier par les Francs, il part évangéliser le Périgord puis entre au monastère de Bonneval en Poitou, et finit par se retirer dans la solitude à l'endroit où s'élève l'église de Saint-Avit. L'abbaye avait de puissants protecteurs : Henri III, Richard Coeur de Lion, Saint-Louis ou Philippe III. En 1577, le protestant Annet de Commarque s'empare de Saint-Avit et les chanoines qui résistaient furent tués ou pris. L'église fut saccagée et le cloître dut être incendié à cette occasion. Du monastère fortifié ne restent que quelques ruines. L'entrée dans le cloître se fait par la face ouest, par une porte en plein cintre qui débouchait primitivement dans un bâtiment dont il ne reste rien, si ce n'est le mur fermant la galerie ouest du cloître. Les faces nord et sud ne sont plus représentées, au nord, que par le mur extérieur de l'église auquel le cloître s'appuyait ; au sud, par le mur formant le fond de la galerie. La face Est montre encore quatre arcatures qui ouvraient sur la salle capitulaire. Au-dessus de cette salle existait peut-être une salle plus importante. Les bâtiments claustraux devaient s'élever sur les trois faces est, ouest et sud.
Adresse |
24440 Saint-Avit-Sénieur
Aquitaine
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Période | 12e siècle |
Classement | L'église abbatiale : classement par liste de 1862 - Les vestiges de l'ancienne abbaye (cad. B 1918 à 1921, 1923) : classement par arrêté du 2 novembre 1964 |
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