Chapelle de Notre-Dame-de-Bonne-Espérance

Pèlerinage fondé au 13e siècle par le chevalier de Souillac, seigneur d'Azérat et de Montmège, qui, revenant de Terre sainte avec la suite de Philippe Auguste, fut pris dans une tempête. Il fit voeu à la Vierge de bâtir un oratoire à proximité de son château, ce qu'il fit en rentrant. L'ancienne statue de la Vierge fut brûlée à la Révolution. La petite chapelle est précédée d'un péristyle couvert, soutenu par deux colonnes de pierres aux angles et deux piliers de bois. Elle s'ouvre par une porte moulurée du 15e siècle, en arc brisé. L'intérieur est voûté sur croisée d'ogives à nervures, soutenue par des culs de lampe sculptés. La chapelle était ornée de fresques qui représentaient l'Annonciation et qui ont disparu lors d'une restauration. La toiture est surmontée d'un clocheton du 17e siècle.